En bon vieux geek nostalgique que je suis, j’évoque encore aujourd’hui avec une émotion certaine la série Transformers – et ses jouets dérivés marketing oblige – qui a bercée mon enfance de rêve de transformation en hélicoptère (!) et du plaisir inconscient du vol tel un albatros mécanique (#truestorybro).
Or ma dernière insomnie m’a faite découvrir tout un monde inconnu, et sans parler des immondes bouses que sont les films récents de Monsieur Tête à Claques Boom Boom Michael Bay : celui des séries Transformers.
Car oui le monde a avancé sans moi et la jeunesse post ma pomme a également été abreuvée d’images de robots parlants par le biais d’une ribambelle de séries Transformers ayant toutes leurs spécificités et leur style …
Ainsi chronologiquement, je pars de la série Transformers G1 pour Génération 1 de 1984 à 1987 que les trentenaires ont connue et qui aujourd’hui pique un petit peu tout de même.
Remember !
Puis en 1992 avec l’avènement des images de synthèse vient la série dite G2 (oui pour Génération 2 y’en a deux qui suivent) simple remix de la première série avec incrustation d’images pseudo 3D qui font aujourd’hui pleurer des larmes de sang. Fear !
1996 c’est l’année dite du Total Nawak avec la série Transformers Beast Wars qui prend le concept des Dinobots (à savoir des robots qui se déguisent en animaux … certes préhistoriques mais en animaux) pour une série qui n’a manifestement pas retenue la leçon de la précédente et qui va même plus loin dans la laideur ; Une série complète en images de synthèse qui vomissent des couleurs de partout. Accrochez-vous à vos rétines, grosse violence !
Vu le semi flop, les japonais se tournent alors vers un bon vieux retour aux sources du cellulo avec Transformers Beast Wars II et Transformers Beast Wars Neo.
Année 2000, le bug n’a pas causé la fin du monde et nos amis robots reviennent en force avec la série japonaise Transformers : Robot In Disguise qui cartonne plutôt bien en revenant aux bases en termes visuels tout en créant une histoire dans un univers parallèle avec un certain héritage discutable du côté transformations bestiales.
2002 tout se complique avec ce que l’on nomme la Trilogie Unicron qui est une sorte de reboot global de la série avec progression chronologique depuis les origines, avec 3 ères distinctes :
- Transformers Armada en 2002 : des origines (-10 millards d’années) à Cybertron puis à l’arrivée sur Terre, introduction des Mini-Con des robots de taille humaine.
- Transformers Energon (ou Super Link) en 2003 : Période courte de paix entre Transformers et Decepticon suite à la mort de Megatron, découvert de l’Energon source d’énergie vitale. Nouveaux ennemis les Terrorcons. Invention du Super Link permettant à deux robots de s’accoupl… de s’assembler par le bassin pour en former un surpuissant façon fusion DBZ. Moui.
- Transformers Cybertron (ou Galaxy Force pour la version Japonaise) en 2005 : Histoire parallèle sur la menace de destruction de Cybertron qui mixe allègrement 3D pas trop moisie et cellulo. La musique du générique est … autre.
2008 sort Transformers Animated une sorte d’hérésie dans son genre qui gomme le côté robot des héros pour en faire esthétiquement des personnages quasi-humains et complètement dessinés à l’arrach’, le supplice dure 3 saisons.
2011 sort la meilleure série sur le thème depuis Robot In Disguise avec un subtil mélange graphique de haute volée : Transformers : Prime. C’est sa découverte par votre serviteur qui m’a poussé à faire cet article et c’est cette série que je vais m’empresser de me procurer / visionner en bavant tant elle m’a redonné foi dans l’Humanité.
Transformers : Prime est un subtil mélange de graphismes saillant à la Batman The Animated, d’inclusion de personnages oubliés (Arcee la fille / moto) et de quelques éléments rares bien trouvés par les films holywwodiens à gros budgets en explosifs. Le tout pour vous narrer des histoire mi-mature (des robots meurent de façon bien trash) mi-gamine (le trio de jeunes terriens kikoo-LoL). Du lourd !
Share your thoughts
Vous devez être connecté(e) pour rédiger un commentaire.