édito

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Une zombien belle année

Constatant avec effarement la date du dernier post de ce « blog » – « so 2005″ ce terme – (so 2011 cette expression) je me devais de réagir en unissant les forces encore vives et néanmoins unies de mon esprit amoindri.

Hors donc depuis 2012, j’ai une fois de plus changer de vie, ce qui devient une habitude fâcheuse  pour qui dépasse la 35aine (oui ce terme n’existe pas mais je fais les fôtes qui me plaisent mon p’tit pote).

Me voici donc résident de la bonne vieille ville de Bordeaux, ville pourtant honnie depuis mes escapades vidéoludiques de 2001 #Burdigalanreprezent – qui a su se métamorphoser du tout au tout en 10 ans pour devenir un petit bijou.

Au niveau professionnel, rien à dire, où plutôt si : Ce taff aura ma peau.
Mais il aura l’avantage d’apporter un jalon en béton dans mon CV qui se targue d’être au fil des années plus proche d’une encyclopédie Larousse que du post-it.

Je pourrai vous narrer la qualité de vie bordelaise, la plage proche, la douceur du climat, les restaurants fabuleux, les sorties rares mais intenses, un appartement de fort belle facture bien que résolument trop moquetté, mais je vais tenter la concision :

Ce serait vraiment parfait si j’en profitais réellement.

Trop de questions en suspend, trop d’incertitudes : Madame aura-t-elle un travail qui lui convienne ? Vais-je enfin pouvoir profiter du peu de temps libre à ma disposition ? Le sport accusateur de par son omniprésence me fera-t-il rompre mes 20 ans de devise Churchillienne (« No sport ») ? Sommes-nous seuls dans l’univers ? Pourrais-je finir à nouveau Final Fantasy 7 et Baldur’s Gate ? Mon foie tiendra-t-il face à tous ces bars pourvoyeurs de bières belges ? Vais-je retrouver l’amour de la lecture avant la retraite ?

En bref, j’ai passé l’année 2012 et 2013 enfermé dans le monde pro, tel un zombie en costume mais je compte bien me venger en 2014.

Cochon qui s’en dédit.


Echelle Folie / Jours du mois

Les fans de la série How I met Your Mother ne seront pas surpris, pour les autres, rappel :

Barney Stinson le dragueur invétéré du groupe d’amis héros de la série, a inventé une théorie qui tend à dire que plus une fille est jolie plus elle a tendance à être folle et qu’il y a un point de non retour à ne pas franchir, un juste équilibre entre les deux.

Voici ma contribution à la cause masculine pour ceux qui souffrent en silence, l’échelle Folie / Jours du Mois des filles. Je vais bien sûr me faire insulter mais « seuls les vrais savent »©

/bow

Dedibox / Online où les petites magouilles d’une filiale de Free

Je vais vous raconter une histoire vraie qui m’a coûté cher et comme j’aime moyennement être le dindon de la farce, j’espère que ma mésaventure pourra servir à d’autres.

Fin mai dernier, j’ai la désagréable surprise de voir mon compte personnel dans le rouge d’une centaine d’euros, ce qui a du m’arriver 2 fois en 20 ans de « vie bancaire ». Une rapide vérification des dernières opérations de débit montre un prélèvement de 83.68€ de la part de la société DEDIBOX SAS.

Problème : Je ne connais pas la société DEDIBOX SAS et je n’ai en aucun cas autorisé / signé un quelconque prélèvement.

Après recherche via l’interface de gestion de ma banque, je découvre avec horreur que ladite société – filiale de Free qui opère désormais sous le nom d’Online.net en tant que fournisseur de serveurs / hébergement – me prélève en douce cette somme (ou quasiment) depuis 3 mois.

(Cliquez pour voir en grand)

Mon compte personnel n’autorise à ma demande que 3 prélèvements automatiques et ce depuis 10 ans : Les impôts / Free Internet et depuis fèvrier 2012 Free Mobile.

Je contacte en premier lieu mon banquier préféré qui m’explique embarrassé que légalement ma banque n’est obligée de me rembourser des prélèvements indus que dans la limite des 8 dernières semaines, ce qui me remboursera 2 des 3 prélèvements; et qu’il me faudra donc contacter la société DEDIBOX pour me faire rembourser ce premier prélèvement daté de mars 2012 de 82.05€. Il ajoute qu’il bloque immédiatement les prélèvements de la société et que malheureusement ce blocage n’est valable que pour 1 an. A moi de bien surveiller mon compte l’année prochaine.

Le mardi 5 juin, j’appelle donc le service commercial de DEDIBOX et cela donne ceci :

  • Moi (mi courtois mi ferme) : « Bonjour M., je me permets de vous appeler car vous me prélever depuis mars dernier de façon mensuel une forte somme alors que je ne vous ai jamais rien signé et que je ne vous connais pas. »
  • Conseiller client Dedibox (très agressif) « Monsieur je ne vous connais pas, je n’ai aucun moyen de savoir qui vous êtes et je ne vous donnerai par conséquent aucune information par téléphone !« 
  • Moi « Mais j’ai mes relevés bancaire, mon numéro de compte et les numéro de transactions !« 
  • Conseiller client Dedibox (agressif) « Monsieur il faut vous tourner vers votre banque !« 
  • Moi (énervé) « Mais comment est-ce possible que vous me préleviez sans mon autorisation sans que je vous connaisse ?« 
  • Conseiller client Dedibox (agressif) « C’est peut être une fraude ! Je ne peux rien faire par téléphone.« 
  • Moi (désemparé) « Monsieur, j’ai déjà fait les démarches auprès de ma banque, j’ai fait bloquer vos prélèvements, c’est ma banque qui me renvoie vers vous sachant qu’elle ne peut me rembourser que 2 prélèvements sur 3 ! Ça tourne en rond ! »
  • Conseiller client Dedibox (étrangement radouci) « Monsieur, la procédure normale c’est que votre Banque va lancer une enquête et qu’elle se tournera alors vers nous. Laissez faire !« 
  • Moi (En mode noob crédule) « Ah ? Ok alors donc il n’y a rien à faire de votre côté ?« 
  • Conseiller client Dedibox (rassurant) « Non monsieur, rien par téléphone, laissez faire votre banque. »
  • Moi (dépité) « Ok … au revoir Monsieur. »

Bien évidemment suite à ce coup de fil, je rappelle mon banquier qui m’assure que le coup de l’enquête » est du pipotage total et qu’il va falloir – vu l’attitude de Dedibox – me tourner vers la justice si je veux me faire rembourser.

Dégoûté je sens bien que les frais de justice seront bien supérieurs à mes 82.05€ et me résous à leur dire adieu. Mais comme je suis têtu, je décide de jouer les détective du pauvre et découvre que DEDIBOX n’en est pas à son coup d’essai concernant les prélèvements magiques : Déjà en 2008 on s’en plaignait, et en fouillant Google on trouve aussi d’autres cas malheureusement plus en cache, le changement de nom de domaine et d’adresse de forum expliquant cela.

Autre fait troublant la somme prélevée sur mon compte ne correspond à rien, à aucune offre à paiement mensuel proposée par Online, même TTC. La preuve :

Bref de là à dire que DEDIBOX / Online fililale de Free échange les RIB de ses clients avec la maison mère pour se faire de l’argent de poche, il n’y a qu’un pas que je serai bien tenté de franchir allègrement vu ma mésaventure…

[EDIT] La banque vient de m’appeler en me signalant qu’en effet le droit de retour / contestation / remboursement sur des prélèvements frauduleux est bien de 13 mois et non pas 8 semaines comme initialement annoncé. Ils vont donc me rembourser mon mois de Mars. Joie.

En revanche côté Dedibox les prélèvements sont toujours actifs (nouvelle tentative rejetée le 15/06) et donc vu que mon opposition ne dure qu’une année, je vais tout de même envoyer ma Lettre Recommandée avec Accusé de Réception afin d’y mettre fin.

[EDIT 2] Une personne de chez Dedibox m’a appelé ce jour pour m’expliquer – un peu agressivement au début (ça doit être une politique d’entreprise) – que son conseiller client était tout à fait compétent (OLOL) et pour m’expliquer tout ce que je savais déjà … mais pas grâce à eux. Un peu tard pour dialoguer donc. Dommage.

Je ne pense pas qu’ils fassent quoi que ce soit de leur côté avec ce « client » qui usurpe non seulement mon RIB mais mon identité pour payer un service à plusieurs options (d’où la facture mensuelle étrange). Au moins ce coup de fil m’aura appris cela. De toute façon leurs prélèvements sont bloqués à la banque et j’ai été intégralement remboursé ce jour par cette dernière du prélèvement de Mars dernier.

Merci Twitter, merci le service juridique de mon assurance, merci aux commentateurs malins.

La suite dans un an au pire …

[EDIT 3] Les boîtes d’e-réputation – où les employées zélés – qui veulent me faire changer le titre de cet article à coups  de commentaires « anonymes » bienveillants – en utilisant la même IP – ne vous fatiguez pas, je ne changerai strictement rien. Des bécots à votre client/employeur par contre.

Il y a des jours, des mois et des années …

… interminables où il ne se passe presque rien. (D’Ormesson).

Je vous ferai grâce de la suite car elle ne s’applique pas à mon propos, alors que nous voici à la fin de ce quatrième mois d’exil volontaire en terres natales. Ainsi, nous partîmes deux avec moult espoirs et raison quand par un prompt renfort nous nous vîmes un seul en arrivant au port de la vie professionnelle et sociale.

Votre serviteur dans le rôle du naufragé social. Perdu entre des vieux amis désormais « adultes » quasi mariés et surtout parents qui s’autorisent une sortie en célibataire par an pour contre-balancer leurs week-ends « foufous » où ils font venir les « sans enfants » dans leur fief, évitant ainsi habilement la corvée de 250 kilos de bagages à transporter, de la layette Simpsons au youpala en chêne massif.

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Megaupload & Shit

Je ne suis que rarement revendicatif ou vindicatif mais en résumé voici ma « position » sur le bad-buzz-web-FBI-TAVU du moment.

Personnellement je faisais partie des gens qui ont payé 60€ y’a moins d’un mois pour télécharger en premium des séries piratées de la TV US parceque : c’était plus simple, plus rapide et que c’était au final un bon prix pour 2 ans d’abonnement.

Le boss de Megaupload est ridicule ? Il s’est acheté des villas à ouate millions et des voitures de luxe aux plaques impensables ? Moi je dis bien joué mec ! Il a tout compris avant tout le monde car il a au fond fourni un service qui répondait à une attente, à un besoin réel. Bill Gates s’est bien acheté lui une île avec une maison à trouze millards entièrement gérée par ordinateur en nous vendant un OS quasi monopolistique, OS qui a changé au passage la relation du commun des mortels avec l’informatique. Good for you, good for us !

Je ne vais surtout pas pleurer car j’en ai vraiment bien profité depuis 2 ans et que j’irai en profiter ailleurs – car les solutions alternatives sont légions – quitte à faire des apéros clés USB à l’ancienne où l’on se gravait des disquettes / CDs sous le manteau.

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Claques made in France

Le phénomène est tellement rare que je me permets de m’en émouvoir : Depuis 20 ans le cinéma français me déçoit et tombe dans la pitrerie vulgaire et décérébrée – qui à dit Bienvenue chez les Ch’tis ? ou Camping ou encore La Vérité si je mens / Taxi / Le boulet etc …-  et rien ou presque n’arrive à me toucher où à faire vibrer ma corde sensible.

De mémoire depuis 1992, les films hexagonaux suivants ne m’ayant pas fait regretter d’avoir débourser quasiment 10€ sont :  La Cité de la Peur Le Dîner de Cons / La Haine / Amélie Poulain / La Classe Américaine / Bernie / Le Coeur des Hommes / Astérix Mission Cléopâtre / Le Convoyeur / Contre-Enquête / OSS117 et l’excellente série Braquo. Ce qui fait une moyenne d’un film / série français qui sort du lot tous les deux ans ou moins … C’est limite.

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Monsieur Moyen

2000 Jeune et fringuant je débarque à Paris, historien antique passionné de jeux vidéo – le grand écart fait homme -, à l’enfance bercée par Tilt, Joystick, Joypad, Micro’Kids et de nombreux jeux mythiques qu’il serait bien trop long d’énumérer ici sans faire du « name dropping » à la Beigbeder.

Je me revois errer tremblant à Levallois-Perret frapper en vain à la porte de toutes les rédactions spécialisées en déposant un CV quasi vide. CV que je comblerai d’un diplôme de journaliste qui me sera aussi utile qu’un parapluie au Sahara mais qui me permettra tout de même deux ans plus tard de faire des piges et des tests de jeux pour un site qui mourra malheureusement très peu de temps après, à la fin de la seconde « bulle Internet ». Le temps de comprendre le dilemme moral du journaliste : être invité à des présentations de jeux dans des endroits luxueux à s’empiffrer de petits fours et à repartir les bras chargés de cadeaux parfois onéreux et se retrouver objectif au moment de rédiger son article.

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Le héros qui n’est pas un hérault

J’aurai voulu faire un sous-titre à cet article façon « Autisme et Hype » ou pire un vieux jeu de mots moisi façon « Autisme Reading » ou pire « Autisme raide digne » mais à l’instar du gamin dans Le 6ème Sens j’ai vu rôder autour de moi le spectre d’Arthur et me suis abstenu. Ouf hein ?

Mais attaquons le vif du sujet – scalpel infirmière ! – tout est venu d’une fulgurance – si si parfois quand j’ai avalé trop de sucre ça m’arrive – devant un morceau d’épisode de la série Bones glané entre deux bouchées d’oeufs sur le plat (oui c’est un peu ça le standing culinaire de haut niveau chez les Lions). Donc en voyant l’héroïne s’exclamer avec une certaine froideur qu’elle avait des soucis mi-métaphysiques mi-molette à exprimer ses sentiments, je me suis vu crier intérieurement un « Eurêka Twingo Bingo Loto Jeannie Longo ! Mais c’est élémentaire mon cher Watson » : Les nouveaux héros sont tous des autistes.

Enfin quand je dis « autiste » ce n’est pas strictu sensu médical mais plutôt au sens commun que l’Homme de le Rue – cousin de l’Homme de la Mancha –  peut lui donner : Une personne plus ou moins renfermée qui n’arrive pas à communiquer sur des choses simples de la vie mais qui est un génie dans son domaine et qui comme Rainman à des T.O.C et une vie sentimentale proche du néant. Vous ne me croyez pas ? Vous pensez que c’est une généralisation foireuse ?

Démonstration.

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Le client est R.O.I

… ou Roi plutôt pour ceux qui n’ont jamais fait de marketing mais son royaume se réduit de plus en plus à peau de chagrin.

Triste constat que celui du vacancier itinérant entre Bretagne / région Lyonnaise / Espagne plus connues sous leurs noms respectifs de Côte d’Émeraude, Côte du Rhône et Costa Del Sol.

Mettons de côté le syndrome du métropolitain RATP où l’usager pour 95% des cas est né hors de Paris, oublie toute son éducation et son enfance pour mieux ignorer son compatriote de galère souterraine et; poussé par la peur qu’affectionne TF1 en période électorale, ne se risque pas à un sourire pour ne passer passer, au choix : Pour un demeuré, un détraqué sexuel, ou un être perdu en mal d’amis. (Go go go Facebook !)

Attardons-nous sur le serveur ou la serveuse – en tout bien tout honneur – parisienne qui très voire top souvent peut être qualifié de mal baisé / luné / payé / considéré. (Rayez la mention inutile).

Les années passant ce triste personnage – digne d’une Commedia Dell’Arte moderne ou d’un Avare de Molière qui aurait perdu sa cassette de courtoisie – devient si familier que son dédain glisse sur le ton désormais acerbe et hautain de votre propre commande.

Digression.

« Gression »

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Le fumeur, ce paria.

Vous en connaissez des accrocs, des festifs, des occasionnels, des repentis, des ex-repentis, des sevrés, des en sevrage permanent; bref tout le monde à autour de soi un futur joyeux ex-cancéreux adepte du bâtonnet de cendres.

Sans honte je peux me targuer de faire partie du club des avaleurs de fumée mais ma consommation ferait pouffer n’importe quel adepte de l’intelligentsia gainsbourgeoise voire le cow-boy Marlboro : Un seul paquet refusant de mourir entre mes mains / poumons avant son mois calendaire réglementaire. (Sondage IPSOS-BVA-FemmeActuelle pour Cancer Mag).

Quelles sont ces railleries qui sifflent sur ma tête ?

J’en ferai fi et concentrerai mon propos sur l’ostracisme croissant des fumeurs de Havane et autres feuillages séchés aromatisés au goudron.

Telle ne fut pas ma surprise, par un dimanche pluvieux de septembre, de découvrir au coeur de la nuit comme dirait Johnny, l’ « espace fumeur » du fleuron de l’aéropostale française : Roissy-Charles-Je-Vous-Ai-Compris-De-Gaulle.

Quel architecte malade adepte de Machiavel a décidé un jour de faire pour les amateurs de calumets de la paix, des espaces de 25m² aux 4 murs de verres – tels des aquariums géants – remplis de cendriers et de palmiers tentateurs et trompeurs mais le tout …  à CIEL OUVERT !

L’illusion serait parfaite en ces jours de grand beau (sauf aujourd’hui) mais quid des 90% des jours de pluie (comme aujourd’hui) propres à la région parisienne ?

En vérité je vous le dis quel triste spectacle que de voir ces quelques courageux asthmatiques cibiches en mains (tremblantes) collés aux parois pour éviter les trombes d’eau honnies extinctrices de cigarettes chéries.

Si comme disait Gainsbarre, « les cigarettes sont les clous de mon cercueil », je réclame haut et fort que cet architecte issu du Malin soit crucifié.

Sans filtre.